Au grand mystère De tous ses bons matins Mon esprit avec entrain Te cherchera malin Jusqu’au soir où la péagère…
Tu as sage dépassé La luxueuse conception De ton univers en action Engendré par concrétion Dans la masse infinie, réalisée
Il est, il fut, il a été Ce temps zéro sans origine De ton univers indéfini qui illumine Ma pauvre pensée anodine Qui traque du regard ton immensité
Là est, le mur où se planque L’insupportable grand défi D’une traversée du fini vers l’infini Invisible étant, n’étant pas permis Que mes yeux touchent et haranguent
Quand pourrai-je dire j’ai touché A la frontière de deux mondes L’imaginaire du point zéro sans seconde Qui ne veut se laisser capter à ma ronde Il me nargue à mon approche de la vérité.
Il y a comme moi ceux qui cherchent Mais il y a ceux qui voient leur dieu Tout cela n’est que pensée des yeux Qui regarde sans voir l’esprit pieux Quand de leur vie leur pensée se reverche
Sommes-nous sûr de cet au-delà Espiègle nature pour nous laisser croire Que comme mur de Berlin il sera à voir La chute soupirée de celui de notre espoir Notre marche sur la lune ne nous y aidera CF