Le bleu à fait sa valise Et soudain je balise La nuit s’approche Ses crocs s’accrochent Bouffe la plénitude De ma solitude
Vorace est le noir Qui ronge l’espoir O triste chacal Cela n’a d’égal Je vis au pourrissoir De mes jours sans dortoir
Une charogne là vomit L’Opulence de mes envies Qu’elle à rogné fière Le regard sévère Et la lune s’est couverte Pour ce laisser-faire, ma perte
Dans mon lit mon squelette Cherche de partout l’amulette Dans le blanc de mon souci Où est-il cet absent maudit Et la lumière se brilla tendrement Sur ma pensée assurément
Le silence se fila en chemin Et laissa place au mutin Trembla un strident appel Nuit d’amour que tu es belle L’étincelle des cœurs scintille La porte s’ouvre d’un baiser au drille
O pensée que beau est le jour Quand la nuit ferme sa porte d’un tour Et l’amant s’engage Le pur éclate, l’amour s’enrage A offrir les frissons de sa passion Je les prends les prends de déraison
Et la pleine lune ouvrit sa fenêtre Que délice ces corps de la faim d’être Quand leurs âmes s s’entremêlent Comme abeille du doux nectar de miel Qui butine goulument la fleur éternelle La douceur n’est que vérité de leurs gestes Quand l’amour là se manifeste