J’ai vu au coucher d’un soleil Le sang de la nuit qui suintait Sur l’horizon des absurdités Aux là bas où l’enfant ne sommeille
Les nuages de la nuit emportent Les orages nervi qui tonnent Et déversent des éclairs par tonne Sur les paysages qui se déforment
Et j’entends les cris machiavéliques Qui endorment ces gens terrassés Asservis ils ne peuvent affronter Le lourd tribut de vos lux sataniques
Ils vous prient gens de pouvoir De stopper votre vile injustice Nos enfants ne peuvent être appendice De votre courroux à les tuer dans le noir
Pourriez vous les regardez à la lumière Des pleurs de leurs yeux épouvantés Qui cherche le silence d’un cœur oppressé Il sanglote au chaud de la peur de vos frayeurs
La mort que vous donnez doit t’elle être leur lit L’innocence vous la déchiquetez et vous parlez De justice, de votre justice ; quel zèle cet excès! Quand sera leur avenir dans la paix, ils sont tout ouie
Là sur le sol une poupée bras coupée qui se meurt Elle a l’age de vos enfants de vos petits enfants Aurez-vous le cœur cruel pour rester indifférent A ce dernier sourire qui s’éloigne dans la pâleur
Vous les chefs, vous les gouvernants, regardez l’image Image trop barbare, photos de votre folle intempérance Arrêtez tous ces flashs d’indignation fondés sur la violence Redonnez aux cœurs de nos enfants votre bienveillance.