Vos
poèmes

Ne sachant que faire de mon cerveau,
L’angoisse me gagne désespérément
Soumis à un sentiment nouveau

Un brasier est fait de mon jugement
Alors que la cour l’appelle au barreau
Il s’éteint en un cri éloquent

À la défense, l’instinct dit bien haut
Ses arguments peu convaincant,
Laissant agir les insidieux couteaux

Je proteste d’un ton véhément :
Le juge ordonne de taire mes mots
Le nouveau-venu est jugé innocent.

Sentant, au-dessus de ma tête, le fléau,
Menace inconnue auparavant
Tenant mes pensées muettes, mes rêves clos

Devant ce péril dont je me sens
Incapable de venir à bout, mes sanglots
S’éparpillent inlassablement

Comme si, enfin, mon triste héros
Trouvait quelqu’un de vraiment menaçant,
Il veut prouver ce qu’il vaut

Pourquoi le Pacifique devient combattant
Dès qu’il fait un peu plus chaud ?
Ne peut-il signer un pacte, amicalement ?