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François MATHIEU
Cavalier
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François MATHIEU
Cavalier
J’étais seul, perdu et attristé,
J’en venais à être découragé,
Mais nos vies se sont croisées
Et tu m’as apprivoisé.
Sur ton dos, j’ai monté,
Tu t’es mis à galoper,
Tu m’as tout fait oublier ;
Tu m’as longuement écouté.
Lorsque tu frappais la terre
De tes beaux sabots de cristal,
Sans pourtant être en colère,
Je montais sur le plus grand cheval.
Tu m’envoyais promener
Dans les forêts et les prés,
Sans jamais nous arrêter,
Sans jamais, à terre, mettre le pied.
Nous nous quitterons, je partirai.
À la ville, je travaillerai.
Sinon, à la campagne, je resterai
Et de l’élevage, je ferai.
De toi, je me souviendrai
De ton courage, ta force, ta rapidité,
Tes sauts, ta noblesse, ta beauté
Bien après que nous soyons séparés.
Pour l’instant, nous nous unissons,
Contre le vent, nous courons,
Nous ne faisons à jamais qu’un
Sous le sulfureux soleil de juin.
À Marie-Ève Villeneuve