Les trompettes du sang des nombreux innocents Placées en attendant dessous ce puits de vent Installées sur un banc du très tendre bois blanc Pour ce très court moment chères fleurs de maman
Elles regardent le fer sortant comme de terre Vers l'espace éphémère d'un royaume à l'envers Il ose toujours plus haut monte admirer l'agneau Peut voir toutes les eaux se crie de forts bravos
Il expire ses joies et fais grincer le bois Qui le retient bien droit le long de sa courroie Frémissent plats d'argent lustres de diamants Colonnes d'or brillant et de haut marbre blanc
Pauvre plante gênée de l'orgue à ses pieds Par les vitraux teintés cet ensemble éclairé D'ombres colorées et de lumières ombragées Semble vouloir voler de ses accords ailés