Vos
poèmes

Elle marchait sur les rues sèches de mars
Où fondait parfois un flocon
Il l’observait, frigorifié,
Sous la chaude lumière solaire

Le vent fouettait sa robe chatoyante
Il plissait les yeux pour la guetter
Passivement, attendant le moment
Fugitif où elle passerait à sa hauteur

Elle arriva à sa hauteur, il sauta
Le trottoir, lui fit la cour,
Chanta la pomme. Elle lui répondit
D’un trait, qu’elle l’attendait.

Ils s’étaient retrouvés enfin
Il pencha sa tête sur son épaule
Respirant son parfum léger
Et tourna autour d’elle, heureux.

Elle lui chatouilla le menton
Avec ses cheveux lisses
Puis l’embrassa tendrement
Avant de continuer son chemin

Ainsi va la cour printanière
Des chats dans la rue
Ainsi vont leurs jeux
Maniérés, sans fin