Vos
poèmes

Est-ce donc l’aube ou l’aurore
Est-ce le soir où le jasmin
Ne sait être ni blanc ni noir
N’est ni velours ni satin

Est-ce le soir où le jasmin
Face aux arbres teints encore
N’est ni velours ni satin
Tout est prière d’espoir

Face aux arbres teints encore
Peu pour le pourpre peuplier
Tout est prière d’espoir
Face à l’affable aridité

Peu pour le pourpre peuplier
Où tourne la route outrée
Face à l’affable aridité
Des collines enflammées

Où tourne la route outrée
Autour des clôtures d’ébène
Des collines enflammées
Et de la cabane de chêne

Autour des clôtures d’ébène
Gèle le gravier de perles
Et de la cabane de chêne
On dit qu’elle abrite un merle

Gèle le gravier de perles
Sur la retraite timide
On dit qu’elle abrite un merle
Il ne s’y loge que le vide

Sur la retraite timide
Au-dessus des murs étroits
Il ne s’y loge que le vide
Le néant s’est nommé roi

Au-dessus des murs étroits
Plane un hystérique esprit gris
Le néant s’est nommé roi
Ou vie Qu’est-ce donc que la vie

Plane un hystérique esprit gris
Où vint vous prendre la mort
Ou vie Qu’est-ce donc que la vie
Est-ce donc l’aube ou l’aurore