Tapis arc-en-ciel de fleurs et de papillons Regarde le remous des vagues sur la berge, Avec le fracas de l'eau contre les rochers Nomme-les polis, nomme-les verts, Quant aux ondes dans l'eau, éphémères, Ultérieurement feuilles de ce pommier Illuminées par la lune et les étoiles qui émergent. Loin devant, les odeurs de l'herbe s'en iront. Immobile sur mon trône de pierre, je veille ; Tout autour, des marguerites butinées par l'abeille Également une coccinelle rouge sur une feuille.
Escargot lassement installé sur sa souche Tachée, chassé par une chouette qui louche.
J'entend le chardonneret chantant dans le tronc Oublié, vieux, noueux, sec et mort, près de ce buisson Imbibé de baies bleues du bonheur. Et l'araignée tisse sa toile avec douceur.
Dansent, ces tourbillons, jouant entre les troncs Enchevêtrés sous les pommes qui sentent bons.
Vagues montantes en redescendant la rivière, Ivre est votre courant, tel un esprit d'hiver. Vent dans les branches du bouleau, tu ne dois Répugner ce serpent fidèle en aucun cas Et éteint ton regard sur ce poisson-roi.