Vos
poèmes

J’ai vu un cavalier montant
Un arabe, fier et noble pur-sang.
Ils s’avançaient en galopant
Vers moi et le soleil couchant.

Cet homme grand et fier
S’avance dans le froid hiver
Sous un grand manteau vert,
Ses yeux brillant tel l’éclair.

La belle monture attend,
Attend son maître patiemment,
Puis, soudainement, regarde
Un oiseau qui monte la garde.

Il m’apporte un douloureux message,
Disant que notre reine, jolie et sage,
Se meurt de me revoir.
Ainsi, je cours à mon triste manoir.

Pour quatre ans, quatre mois, quatre jours, Oh !
Je serai en un sombre deuil.
L’écume du torrent sera son linceul,
Le ciel étoilé, son caveau.

Sinon, son cercueil sera une racine
De l’arbre-roi, de l’arbre-noble ou
De l’arbre fier, gardé par les loups,
Son corps restera comme à son origine.