Il était mon ami, mon compagnon, mon frère Et aimait par dessus tout aider son prochain Il se battait contre la faim et la misère Et apportait à chaque homme un peu de soutien.
Il croyait en un monde meilleur Et en l’humain qui nous habite Il ne vivait que par son cœur Pour une bonté sans limite
Avait il jugé à tort ? Ou était-ce son teint hâlé ? Avait il médité trop fort ? Pour ainsi être châtié
Qui sont ces fous au costume blême Pour le tirailler en plein cœur Agissant au nom du blasphème Occultant le sens du mot : « Valeur » ?
Et que devient la vie d’un homme Quant, braqué par l’arme à feu, Il comprend qu’advient son fatum Se laissant ainsi porter par Dieu
Depuis qu’il a rejoint l’immense Je compte les jours à l’envers Cet homme vivait un rêve intense Mais son âme n’a pas fini de se taire
De lui ne me reste qu’un nom Gravé sur une pierre tombale Avec en dessous une mention : « Trépassa pour un idéal »