Un dilemme se présente seul et accompagné. Il est là, se balançant au rythme de la mer. Les pensées se battent pour priver d'air Le bon côté des idées. Le bleu s'évapore. Le vent pousse le noir, C'est le début du cauchemar, Du vilain petit canard. Petit à petit, la descente s'amorce. Même en jetant du morse, Pour cueillir un coup de main, Dans le dos se fait sentir un coup de poing. La pente est tellement raide, Que l'enfer se présente plus laide, Mais tendant tellement bien les bras, Qu'on s'y laisse glisser pour aller là-bas. La force de la tempête est tellement élevée, Que tout ce qui nous entoure Ne fait plus partie de la réalité, On est seul dans cette grande cour. Seul à en crever ! Seul à tout détester ! Seul à ne pas regarder ! Seul, seul et toujours seul ! Pas d'éclaircies à l'horizon, On a qu'un cerveau en baston, Et un corps devenant chiffon, Marchant qu'à reculons, Ras le bol et galère ! Qu'un sentiment de colère ! Une envie de partir, Loin au fin fond du martyr, Le au-revoir devient fatal, Même s'il ne sert à rien, Car on est rien. La mort n'est pas qu'un rêve, Elle nous rode à chaque instant, Elle nous tend le temps, Elle nous donne la trêve. Alors, on y va ! On fait le pas ? Ou on saisit le bras, Qui veut nous sortir de là. On fait ou on ne fait pas ? La vie ne dépend que de nous. La lueur peut réapparaître Si on décide de renaître ?????????