Dormant sur le banc, l'ombre des arbres comme linceuil, Sous le ciel bleu, le vent dansant dans mes cheuveux, Amusé des piallements d'idiots écureuils, J'ai des milliers d'étoiles qui se meuvent dans mes yeux.
Doucement, doucement, doucement.
Comme de petits insects joyeux et scabreux, Des lucioles funèbres dans le creux de mon oeil, Des fourmis grouillant autoure d'un macabre feu, Tous pullulans et hurlants en guise de deuil.
En effet, je suis mort et les mites sucent mes os, Et, avec des fontaines de sang, des vers sortent De tout mes orifices et en creusent dans ma peau, Mes pieds sont mangés par une nuée de cloportes.
Doucement,je m'en allais mourrant. Mais surement , j'étais repantant De tout ces meurtres commis en chantant. Dieu! ce ne sont que d'êtres vivants.
Ô insects, ô cousins, pardonez moi! Ô insects, fréres, ne me punissez pas!