Nous sommes les images des rêves qui nous traversent Nuées de nos désirs et de leurs cendres Elles meurent sans cesse avant que renaissent et nous brûlen Nous qui est avant nous celui qui l’homme habite Et qui toujours remplit les verres Nous sommes des joueurs ivres débordant de colère D’amour et de détresse D’ignorance et d’hypnose Nous nous fondons en l'autre quand le trop-plein fait rage Non parce que nous voulons donner ou prendre quelque chose Mais parce que nous ne savons rien contenir de l’orage Et quand l’alarme vient de qui nos coeurs résonnent Nous ne sommes plus rien que désir ne façonne Une route Un chemin C’est là qu’il va fleurir C’est sa nouvelle aurore Amour Désir L'un est le jardinier de la nature de l'autre