Et soudain, il rugit le vent de l'automne Chaud et glacial, vrai souffle sidéral. Le baobab rompt ses racines Et doucement roule vers Styx. C'est de là que vient la lumière. C'est là-bas que vit le soleil. Majestueux et triomphant Il déteste le temps. Celui de la genèse et de la corruption. En lui tout est à jamais du déjà-là. Et enfin de retour vers lui notre regard Retrouve l'éternel et l'immensité De son éclat.