Orage, orage dans le lointain. Déjà le vent bascule les chapeaux gris Orage, orage dans le lointain On voit sa masse plus sombre que l’ennui
J’entends ses premiers grondements Orage, orage, allez tous aux abris Ses sifflements stridents, ses craquements Ils sont présages de débris
Amusé des assoupis tombant du lit Il redouble de rire et de hargne Frappant aveuglement les paysans éblouis Le saule lent se déchire comme un drap de pagne