Silence radio aux étages inférieurs On n’entend plus la moisson qui enflait la peur Souvent elle lit quand tardive la nuit vient Le vent alors sévit et son sourire est mien
Une mer salée suivant l’eau qui remonte Un volcan oublié qui soudain se démonte Paresseux reste au lit au sommeil succombe Malheureux reste au lit c’est la mort qui te plombe
Des ruissellements tu fais tes conquêtes Des grondements tu vois tes victoires Mais rien ne change dans tes draps blancs Long, au chaud tu restes rêvassant