Cœur brisé, par tant d’instant de torture Âme bannie d’un corps qu’elle ne peut supporter Rancœur cruelle nourrit par d’honteuses blessures Qu’un esprit voulant se nourrir, avec simplicité D’un amour fidèle et partagé sans mesure Se retrouve au pied d’un mur de lâcheté Qui par la froideur dévastatrice de son injure À éteint de son souffle malsain la flamme sacrée De ce cœur crucifié mourant sous les brûlures D’un fer chauffé à blanc, en son centre, planté De son chagrin en surgit la haine avec démesure Car d’un cœur flétrit aux sentiments dévastés Bien long est le temps du pardon, presque une gageure Car quand une chose comme la confiance est brisée L’on peut arriver à la rapiécer mais sans en cacher Les fêlures Et mettre son cœur à l’abri sous un visage fermé Pour résister à tout les grains et toutes les cassures Qu’un regard doux et rempli de fraîcheur peut engendrer Comme l’on peut succomber d’amour L’on peut dépérir par des mensonges Des regards passionnés s’en vont pour toujours Quand d’un écart d‘un soir , leur cœur plonge Attirés par les chants d’un trop flatteur troubadour Qui au petit jour, seul le sentiment de culpabilité ronge Assis au pied d’un lit, au draps froids et plissés sans Amour Dernière page bien décevante d’une traîtrise des songes De celui qui dans son âme récoltera la tempête en retour Aimer d’amour est d’aimer avec confiance Fleurs bien fragiles qu’il faut entretenir chaque jour Avec patience