Je connais cet endroit ou l'on va parfois, Refuge de mon néant prisonnier de ma tête, Indéfinie le temps ou il vient faire la quête Rampant sur la paroi froide de mon désarrois. Douloureuse est la trace de cette pulsion fugace, Qui efface toutes les traces, soigneusement et ramasse, Tout les débris d'amour, tout les débris de moi, Tout le morceaux de toi qui jonche le parcours.
Perdu dans ces courants ou mon corps fait naufrage, Remontant contre temps, je m'égare et je nage, Dans cette thébaïde ou mon coeur se dévide, Du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide.
Je connais une impasse un point de non retour, Au milieu de la nasse et de ce temps qui court Ou l'Urubus vautour se nourrit de mon coeur, De mes morceaux d'amour et se voile de mes pleures. Et mon esprit bascule, il sonne le préambule, Du requiem d'amour ou seul je déambule, Ou gît jour après jour, à l'humeur du temps Tout les morceaux d'amour qu'estompent mes sentiments.
Perdu dans ces courants ou mon corps fait naufrage, Remontant contre temps, je m'égare et je nage, Dans cette thébaïde ou mon coeur se dévide Du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide.