Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Frederic GAFFIAT

Alkaloïdes

Je connais cet endroit ou l'on va parfois,
Refuge de mon néant prisonnier de ma tête,
Indéfinie le temps ou il vient faire la quête
Rampant sur la paroi froide de mon désarrois.
Douloureuse est la trace de cette pulsion fugace,
Qui efface toutes les traces, soigneusement et ramasse,
Tout les débris d'amour, tout les débris de moi,
Tout le morceaux de toi qui jonche le parcours.

Perdu dans ces courants ou mon corps fait naufrage,
Remontant contre temps, je m'égare et je nage,
Dans cette thébaïde ou mon coeur se dévide,
Du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide.

Je connais une impasse un point de non retour,
Au milieu de la nasse et de ce temps qui court
Ou l'Urubus vautour se nourrit de mon coeur,
De mes morceaux d'amour et se voile de mes pleures.
Et mon esprit bascule, il sonne le préambule,
Du requiem d'amour ou seul je déambule,
Ou gît jour après jour, à l'humeur du temps
Tout les morceaux d'amour qu'estompent mes sentiments.

Perdu dans ces courants ou mon corps fait naufrage,
Remontant contre temps, je m'égare et je nage,
Dans cette thébaïde ou mon coeur se dévide
Du Ça alkaloïdes qui m'entraîne vers le vide.


Iah-hel le 14 septembre 2006