La bête est là Elle gronde S'immisçant en nos corps Insidieusement Sournoisement. Putréfiant notre sang Elle rôde Et galvaude A souvenirs d'enfant Nos plus beaux sentiments Souillant le verbe aimer De toute sa cruauté.
La bête est là Immonde Portant comme châtiment Les stigmates d'un passé Pervers Enfantant de ce monstre Que nous avons créé Issue de nos carences De ce monde avarié Sous-jacente En latence Prête à nous décimer.
La bête est là! Elle va nous dévorer. La bête, c'est moi! Et nous s'rons les derniers.