L'homme ce matin avait un rêve Polychrome Aux milles et une senteurs Étoilé de désir Étoffé de bonheur. Il s'est drapé de soie D'un regard de douceur Pour regarder émerveillé Le monde qui l'entour Oeuvrant maladroitement Pour en faire son parcours Et pour tracer sa voie Lactée De toute ses idées Perverses. A grandeur d'esprit bien mal intentionné Vaniteux et envieux Sa face c'est voilé Et le monde a changé. Le jour c'est assombrie L'amour c'est desséché La rivière c'est tarie Perdue dans les méandres De sa folie, de la puissance Pour enfin ne plus être Qu'une une crevasse Profonde, béante, Hideuse Sans eau, ni vie. Il s'est créer un Dieu Pour tout se pardonner Une ligne de conduite Qui l'emmènera au cieux Son travail achevé Le monde anéantie Les races exterminés. Pour parfaire son dessein Il fallait y penser Il y a ajouter L'unique grande invention De toute les religions L'anathème Pour nous damné le pion Éternellement Jusqu'à la déraison. Alors ivre de bonnes paroles L'homme titube le glaive à la main Consacré par tout ces livres saints Sacrée con de se croire l'esprit saint Dévoué à tuer tous les siens!