Point de vue
Le sol se réchauffe, aux premières lueurs
D'un soleil blafard qui darde de ses rayons
La terre nourricière, la terre notre mère.
La rosée du matin jusqu'alors déposée,
Insidieuse tente de s'évaporer
Pour rejoindre les nuées de ce ciel azuré.
Dans son lit, la rivière dort encore,
Renvoyant le reflet d'une visions idyllique,
En surface altérée par un souffle céleste.
Le vent qui se lève, transporte un parfums
Fruité, sucré, en ce jour d'été
Ou la vie s'écoule sans bruit, éthéré.
Parfois, jaillissent quelques embruns
Qui éclaboussent le monde, le faisant miroité
D'une image indolente, d'un monde plus que parfait.
Je ne juge pas, ni ne condamne,
Point de divin dans ce spectacle
Juste une larme, pour la beauté !
Elle roule sur ma joue et caresse mes lèvres
Laissant un goût salé juste à la commissure
Ou elle viens mourir, avant de ne plus être.
Ce que la nature m'offre ce matin
Je le contemple, je m'en imprègne
Je le hume, je l'entend, comme une douce mélopée.
Peu à peu dans un accord sériel
L'atmosphère me porte, m'enveloppe,
Me transportant ailleurs, loin, très loin.
Ici, tout est calme, tout est beau;
C'est la vie dans son plus simple appareil,
Ni homme, ni Dieux pour la dénaturer.
Une visions simple, mais tellement vraie.
Iah-hel le 24 août 2005