Cette rue écrasante et massive, abrita une déesse, Ces quelques pas sur les pavés, furent pour mes yeux inhabil Un tableau déjà si sombre dans mon esprit fertile Aussi se créent ces dilemmes où la raison perd et le corps a
Elle est tellement belle, dans son costume obscur Comme taillé sur elle, en son lieu le plus sûr Elle embrume mes sens , et fait de moi mon spectre Melange de fascination et d’envie, d’elle, de tout son être
A sa vue, mon siège semblait être une geôle Me privant de ses mains, me privant de sa bouche Elle paraissait être la tentation même, et cette maudite aur Me punissait, en la laissant partir en d’autres couches
Que soit maudite ma candeur, je la hais profondément Je voulais de l’audace et j’ai eu de la peur Devant l’être vêtue de noir, et d’une remarquable paleur Elle doit être dans mon enfer, quelque part en attendant
Que je devienne criminel, dans le creux de ses seins Je finirai dans son lit, mon plus heureux dessein L’eternel pourra bien, déclencher des torrents, des déluges Succomber à son corps, vaut bien tous les réfuges
Que faut-il faire pour susciter le courroux divin? L'arrogance la contient, l'élégance la dépeint Je veux être ivre, ô messager fait des fruits de la vigne Pallie à cette allienation, et fais moi attendre un quelconq