Lorsque, j’ai porté à mes lèvres ton goulot, De ma gorge, j’ai apprécié ta bière. Mes yeux virent la houle à travers ton hublot, Le verre, qui intensifia mes prières.
Lorsque, j’ai blotti ta coupe au fond de ma main, De ta carafe à ma bouche, j’ai bu ton vin. Mon âme, l’empoisonnement de ton lendemain, Légua mes pensées à ton essence divine.
Lorsque, j’ai posé ma langue sur ton dieu, Mon palais a savouré ton spiritueux. De mes images, surgit ton désir primaire.
Lorsque, mon cœur fut rempli de ta douce ivresse. Le bonheur alourdit mon attrait éphémère De ton amour, toi l’alcool. Ô ma maîtresse !