Folie quotidienne, tu souffle mon ombre Dans ce monde de réelles illusions. Tu m’obsèdes par ce torrent de pensées sombres. Quel cauchemar ! pourquoi cette intrusion ?
Toi, la nuit envahissant mon tableau tragique, Cet assombrissement du dessin de mon arbre Qui sonne l’automne pour mes feuilles magiques, Tu peuple mon âme de prophéties macabres.
Occulte crétin, qui écoute son destin, Sache que chacun peut pondre son épitaphe. Renie ton dieu qui à ta vie comme festin Et aie le mandat d’écrire tes paragraphes.
La spiritualité veux que nous flatter. Les divinités se moquent de nos malheurs. Rejoint mes rangs et convertis-toi en athée. Le paradis n’est qu’exil. Au revoir Seigneur !
L’enfer est notre vraie maison. Bonjour Satan ! Demande à la mort qu'elle exploite sa faux En accomplissant ton suicide. Juste à temps, Avec le sourire, quitte ce monde faux.
