Lorsque nous serons vieux, la bouche frémissante Et le regard inquiet tourné vers l’avenir ; Lorsque nous serons vieux, les jambes chancelantes, Il nous faudra, pour sûr, un jour nous souvenir.
Je te rappellerai les aubes incertaines Et les épanchements de nos âmes meurtries ; Je te rappellerai nos millions de « je t’aime » Et la rose en ton cœur, qui ne s’est point flétrie.
Alors, tu poseras ta paume dans mon cou, Nous suivrons à l’envers le sentier de nos rêves… Au fond, des souvenirs, nous en aurons beaucoup… Toute une vie d’amour, sans nuages, sans trêve !
Mais si nous étions vieux, et malheureux de l’être Avec des mauvais jours à compter, silencieux… Oui, si nous étions vieux, assis à la fenêtre, Me resterait l’espoir que je lis dans tes yeux !