In Wazemmes regent het (lipogramme selon Francis Carco)
Il pleut – c’est merveilleux. Il l’aime. Ils resteront à la maison : Rien ne peut plus leur plaire qu’eux-mêmes Par ce temps d’arrière-saison.
Il pleut. Les bagnoles vont et viennent Sans bruit : on n’entend nul klaxon De kops du Losc. Parfois les sirènes Des soldats du feu font pin-pon.
C’est merveilleux : il pleut. Il écoute La pluie dont le crépitement Heurte la vitre goutte à goutte… Et elle sourit tendrement.
Il l’aime. Oh ! ce bruit d’eau qui pleure, Qui sanglote tel un adieu. Elle va le quitter tout à l’heure : On dirait qu’il pleut dans ses yeux.
Avril et 14/7 deux mille dix-neuf
Variantes (septième mois deux mille dix-neuf) VII De fans du Losc. Parfois les sirènes VII De fans de foot. Parfois les sirènes
Autres variantes (probablement avril 2019) VII D’un kop du Losc . Parfois les sirènes VIII Des camions du feu font pin-pon.
Remarques (avril deux mille dix-neuf – extrait) Le seizain ci-dessus a été écrit après avoir lu « Il pleut » de Francis Carco. C’est un lipogramme sans la dixième lettre de l’alphabet In rijsel regent het signifie : A Lille il pleut
Remarques (Modification – septième mois deux mille dix-neuf) Un point est rajouté après le mot « alphabet ». La dernière phrase devient : « In Wazemmes regent het » signifie : « A Wazemmes il pleut ».