Comme un cœur aimant est pusillanime, Qu’il est vraiment triste et rempli par l’effroi ! Je murmure au temps qui fuit : arrête-toi, Car le moment qui vient comme un abîme Pourrait s’ouvrir entre elle et moi.
C’est là mon souci, ma terreur implacable, Qui pèse sur mon cœur oppressé gravement. J’ai trop vécu, mon passé m’accable, Qu’au moins j’ai encor mon amour comme présent.
Deux mille dix-sept
Variantes (deux mille dix-sept) VII Qui pèse sur mon cœur oppressé pour l’instant. IX Qu’au moins notre amour s’écrive au présent.
Remarques (deux mille dix-sept – extrait) Ce neuvain est inspiré d’un neuvain en Français de Fiodor Tiouttchev. Il s’agit d’un lipogramme sans la lettre « D ».