A la campagne, lez la feuillée, L'on mène l'Egérie enchantée Chanter, pendant qu'on fait un pipeau, Car l'Egérie paraît un moineau.
Car l'Egérie paraît un moineau, Il faut empêcher que quelque beau N'apprenne d'elle un dictame Pour les dire à une dame.
Un méchant prédateur, un faucon, Entend lui donner une leçon. Il faut lui épargner ce fléau, Car l'Egérie paraît un moineau.
Car l'Egérie paraît un moineau, Il ne faut pas qu'un méchant couteau Ne la traque et n'endommage A la fin ce joli plumage.
Mère, il faut garder la cage Où l'Egérie loin du bocage Rêve, aux fourneaux ou au bureau, Car l'Egérie paraît un moineau.
Fin janvier 2013 - 1ère décade de février 2013
Variantes (février 2013) Dans tt le poème : Car l'Egérie paraît en moineau,/. Dans tout le poème : Car j'ai comme Egérie un doux tourtereau,/. Car j'ai comme Egérie un tendre moineau,/. Car l'Egérie a tout d'un moineau,/. Début vers 1 : A côté du lac Vers 6 : beau devient Beau Vers 9 : Un prédateur/rapace félon, un faucon, Vers 16 : Pour finir ce joli plumage. Vers 16 : Un tellement joli plumage. Vers 17 : Amie/Ma mie, il faut garder la cage