Pour convoiter belle promise, Sur mon épaule l’épée fut mise. Sans le sacre de chevalier, Aucun espoir de la marier.
Voilà que pour gagner son cœur Au grand galop sur ma monture, Il me fallait tant de ardeur Derrière le fer de mon armure.
Ma lance pointée sur mon rival, Dans le fracas du bois brisé, Désarçonner pour point final, Sur mon cheval j’étais resté.
Vainqueur j’étais dans ce tournoi Devant la cour de mon bon roi, Incliné devant mon seigneur Lui demandant sa fille, son cœur. Enfin sa main me fut donnée Pour mon avenir, pour ma lignée.