Mes terres lointaines sont aux aguets, L'ennemi vient de les attaquer, Une fois encore, mes chevaliers, Se devront de les repousser. Et quand bataille sera gagnée, Nous pourrons tous nous reposer.
Cette paix fragile suspendue, épargne un temps nos corps fourbus, Alors pour ne pas oublié, Nos actes et cette témérité, Pour que l'histoire se perpétue, Pour tout ce chemin parcouru, Sur une peau seront couchés, Tous les récits pour les conter.
Alors le barde munis d'une plume, De la manière qui est coutume, Transcrit la fable sans amertume, à la lueur d'une presque brume, Celle d'une bougie qui se consume.
Les parchemins enluminés, Et les récits bien arrangés, à moi, il va se présenter, Devant ma Cour il va narrer, Comment j'ai durement guerroyé, Pour mon royaume, pour ma contrée.
