Toute la nuit, je fus hanté par cette pensée, Celle de savoir que j'allais, certes, trépasser. Au loin les loups ne cessent de me hurler Que très bientôt la Mort va me faucher.
C'est un prélude à cette bataille Qui ne doit pas connaître de faille, Devant cette horreur qui m'assaille Et les assauts de ces canailles.
Peut être mon dernier combat, Celui qui me mettra à bas, Qui causera là mon trépas. A qui le bras qui m'arrêtera ?
Devant l'évêque je suis allé, Priant pour être protégé De cette horde assoiffée Qui cherche à nous exterminer.
Devant cet hôtel, incliné, Je parle à mes ancêtres tombés, Moi qui suis de leurs lignées, Je ne veux que les honorer.
Ayant reçu l'extrême onction, Par mes aïeux, pour mon pardon, Ils m'attendent tous au panthéon, Je suis déjà sur son perron.