Vos
poèmes

Premières années de ma jeunesse
Je n’avais aucune richesse
Je travaillais le dos courbé
J’étais le fils du métayer.

Dans le château mon père m’amena
à son seigneur il demanda
Pour un avenir moins miséreux
De me garder en ces hauts lieux.

Aux pieds du cheval je courais
Lorsque mon seigneur le montait
Un homme robuste j’étais,
Je devins alors écuyer.

C’est dans la guerre que j’ai appris
Les lois, les règles, la chevalerie
En observant les bonnes manières
D’un homme et de son savoir faire.

C’est lorsque la flèche se figea
Là, dans ma chaire à cet endroit
Quand je me mis en bouclier
Devant mon prince pour l’épargner.

Alors devant cette bravoure
Me remerciant d’un seul recours
Devant les troupes réunies
Je fus sacré et anobli.

Du rang de simple métayer
à celui de bel écuyer
J’avais oublié mon passé
J’étais à présent chevalier.