Les cahiers sont alors rangés, Quant a sonné la cloche dorée, Pour des vacances bien méritées, C'est le prélude d'un bel été.
Alors pour ceux qui le pouvaient, Ils allaient au centre aéré, Pour faire des jeux, pour y goûter, Pour y passer de bonnes journées.
Quant à moi c'était l'évasion, Profitant de chaque occasion. Jamais en manque d'inspiration, Pour m'échapper de la maison.
J'ai fais d'innombrables bêtises, Je ne compte pas toutes les sottises, J'ai provoqué des traumatismes, J'y pense encore, c'est ma hantise.
Gaulant les fruits chez les voisins, Sur les murs quelques dessins, Bonbons fauchés au magasin, Je n'avais pas l'allure d'un saint.
En vélo tant de balades, Dégénérant vite en cascade, Dans le maïs les fusillades, Se transformant en incartade.
Je franchissais quelques clôtures, Me retrouvant en pleine pâture, Quant un taureau de belle texture, Me chargeait, ah, quelle aventure !
Quelques têtards dans une bouteille, Autour de moi quelques abeilles, Les poches pleines de groseilles, De belles journées de grand soleil, Moment unique sans pareil.