L’obscurité finit de manger le crépuscule. Tout s’éteint dans ce monde d’humains Africains, Les essences de chair ont finit d’user de leurs mains. Les pieds ont quittés les sentiers crédules.
La terre du sang des communs se réveille, La lymphe des poètes s’organise dans le sable, Les racines exaltent ceux qui ont fait l’incroyable, Les ruisseaux des sirènes rampent de vapeurs vermeilles.
Les embruns de la mer chantent les perdus du large, Les âmes torturées des bas côtés sortent des bitumes Injustes, Les voyageurs passés répandent d’invisibles lumières Robustes. Les sueurs de l’époque se font rosé dans le versant d’un Autre âge.
Et sur ce planché gesticule les ancêtres. Les décharnés entament leur bal spasmodique, Les hommes se cachent face à ce complot mélancolique. Gare aux vivants qui perturbent le balai des spectres.