Je quitte ta peau de chagrin, Pour le lointain. Saveur sucrée, Je te laisse le cœur blessé Ma mélancolie passée, Tu ne peux l’apprivoiser.
L’âme de pantins, Nous brûle l’étreinte de nos mains. Désarticulés par la vie, Nos os n’ont pas de répits.
Les sbires du voyage, Ont tourné la page. Les gardiens du temps, Séchés le sang des amants.
Emporté par le vent, Virevolte l’odeur de nos sentiments. Nos poussières de chairs volatiles, Les enlacerons sur de mortes îles. Saccagé par la vie, Il reste l’eau de vie.