Ma journée de mortel abrégée A l’aube de mon éphémère existence Les signes du Zodiaque s’amusent à s’échanger Le Cancer a pincé le Taureau de ma naissance
Les fleurs sur mes faibles branches fanées Tombent une à une avec mes feuilles décolorées Mon écorce s’émiette sous les vents Ma sève n’irrigue plus ce tronc souffrant
Au crépuscule de ma jeune vie Se noie dans l’océan mon Soleil couchant Au profit d’une sombre et effrayante nuit Où la Lune, la porte vers le paradis ou le néant…