Sourire douloureux d'un ciel ombragé Un pur rayon déchire ce nuageux charme D'un visage qu'embrument deux gouttes de larme Soignant la plaie que peignent les lèvres figées
Les pupilles s'enivrent d'un pesant silence Vibrant sur les cils courbant fièrement l'échine Face à la réalité des yeux sans bruine Dont les paupières balayent les souffrances
Les dents chantent gaiement leur blanche pureté Sous les narines gonflées de sévérité Que le souffle mélodieux attiédit
Les effluves hypnotisantes du charnel Sombrent l'être dans l'ivresse de l'éternel D'un face à face à l'amour passionnel non dit