Il ressemblait à une aiguille de pin, Marchait seul dans le Sahara vers le là-bas, Il était le seul relief, d’ici, vu de loin, Obstiné et animé par je ne sais quoi, Il cherchait à ramener une âme du royaume des défunts.
La porte de ce royaume, il voulait trouver, Mais le désert est grand et désordonné, Comme un irrésolu, un acharné, Il marchait, rampait ; était assoiffé, Par l’envie d’inhumer cette âme jamais oubliée.
Sans eau ni de quoi manger, Son corps n’en pouvait plus d’avoir trop marché, Il était presque mort mais pas tout à fait, Il avait retrouvé l’âme, pourra t’il la ramener ?