Un vagabond au dos courbé, Avance péniblement sur le sentier, D’un sac à dos chargé, il est équipé, Emplis de ses peines, douleurs et ratés.
Ses épaules, tel un esclave fouetté, De plaies béantes sont marquées, De trop avoir portées, Les pierres granite de sa vie passée.
Pourtant il aimerait tant, Pour une fois, une fois seulement, Le poser au sol, mais malheureusement, Du Sol aucune joie n’attend.
Si dans la vie ou la mort, vous le rencontrez, De lui ayez pitié, D’une pierre ou deux, il faut le délester, Afin que son chagrin à tout jamais, S’en retrouve plus allégé.