Tant de temps passé présent, indécent, inconstant, Tellement d’heures, d’odeurs, de foulage de cœur, Ho ! tant de secondes fécondes, immondes, Furibondes, elles inondent nos mondes.
Angoisses fugaces se prélassent laissant place, Aux feuilles qui s’amassent, à la fonte des glaces, Les passe-temps cassent le temps qui passe, Telles les feuilles que tu amasses.
Laissons place aux traces, Retraçons les faces, Avant qu’elles ne s’effacent, Que ne se referme le sasse.
Temps sans pitié, tu ne fais que nous fouler, Mais plus fort que toi sont nos enfants, Qui se défouleront, sans se demander, Si sur eux, tu à une portée.