Parmi tous les échecs artistiques Indépendants des règles… Et des Muses… Observez le principal…
Conservez vos têtes Que le soupir de la Grèce a enfermées Dans des masques.
Le rôle que vous avez entrepris de jouer Ne blesse personne.
Il se blesse violemment lui-même Par l’irrésistible ambition de la Dialectique D’envahir l’Homme D’arrière-pensées Pour interpréter selon ses préférences Tout ce qui arrivera dans l’espace du Monde.
Indépendamment de ce qui se passait Dans vos cervelles soumises Comme les territoires des Empires La protestation de l’âme N’était entendue par personne Car la raison… Avait été exclue totalement.
Exclue totalement… et la Grèce est fautive d’avoir cédé à Dionysos… Des étendues de Terre et d’âme… Pour ses jeux légers et futiles Et les régions Célestes que n’avaient pas touchées Les mains de la Tragédie Ont été appelées sur la scène Pour jouer des petits airs divertissants.
Sur les gradins… Comme si la conscience du Monde était territoriale Ont éclaté des applaudissements Et les Cauchemars que la nuit même trouvait trop dangereux Pour les accueillir dans ses ténèbres S’aperçurent qu’ils avaient gagné le droit De marcher sans entraves avec la Félicité Au fil des Jours.
Si parfois par erreur vous avez déplacé Le Héros du masque à la cervelle à cause de cette authenticité collective Vous recevrez de lourdes blessures artistiques.
Ah, là oui… Vous avez trouvé l'Olympe à mon Heure !
Au moment pile où lui sont allumées Quelques flammes de superstition Et dieu sait par quel long chemin Il fera de nouveau payer la Grèce… !
Et au retour… les chefs d'armée fatigués Se trouvant à la Merci des mers