Tu fus Muse au passé Ô combien désirée une fleur souriante aux premières lueurs qui parfumait l’air doux divine destinée en constante gaieté aux langage des cœurs
Tu es Muse au présent la rime qui t’engrène en mouvement l’idylle et la plume à la fois à glaner dans l’instant un des fruits de l'arène et l'ineffable amour non celui de guingois
Seras Muse avenir à mes vœux enchaînée qu’un destin a choisi pour nos encres de feu qui agitent les sangs ma flammèche enviée scintillante torture d’un soleil en tout lieu
Au doublet de la pose ta missive discrète l’ai reçue un matin et senti la passion me veux la lire encor tant sa forme reflète du nombre de tes jours toute révélation
Que cette prose est bleue parfumée de lavande mais d’un pastel céleste à l’herbier du désir un arôme à humer ta caresse en offrande le rêve pour combler mon savoureux plaisir
Tu seras Muse lierre attachée à ton mage toute ardente et suave il nous faudra percer toi qui lis dans mes yeux cristallise l'image c'est un duo d'espoir le Graal à déceler. GH. Artal