A la vie j'ai chanté mes espoirs d'avenir Fixant le temps sans fin du nuage qui passe Les vingt ans d'un soleil aux fièvres du plaisir En amont de priser les influx du parnasse
M'abreuvant de désirs aux sources du péché Sans trouver le repos parcourant l'intervalle J'ai traîné mon fardeau dessinant le passé Y laissant une empreinte à travers le dédale
Je m'éloigne dans l'âge étourdi sans vigueur C'est l'immense frisson au levant de l’abîme L'inscience m'entrave ignorant la sombreur Est pour demain l'obit à ma nuit est la cime
Je force l'horizon à hisser mes fanaux Aux lueurs du futur accordé qui me reste L'étendue en approche avivez les flambeaux Celui du souvenir et ceux du jour funeste
Artal (février 2012) Membre de la Société des Poètes Français