Quand les mots font défaut que s'oublie la beauté Et ne peuvent charmer les plus troublants appels Rêves fous qui s’envolent, le souvenir drapé Se réduit la lumière des sombres vers cruels
Une ombre fugitive en odeur d’abandon Au soir amer se fond le berger à contraindre Par l'ïambe déchaîné, satirique oraison Ô plume de profane ta mort est-elle à craindre ?
J’ose espérer la rime en dernière espérance La finesse des formes dans son art supérieur En fertiles brassées inspirées de l'errance Des poèmes animés au décor enchanteur.
La vie a son conduit, j'empaume les layons Et l'arcade de vers se courbant plus étroite Me retrouve captif des bordées d'ambitions Aux frairies de la vie en mission maladroite
Angoisse généreuse je teste encor ma lyre Mais que sera demain si l'artère est bornée Dois-je souffrir la peine et vivre le martyre Inspiration suprême exhorte ma pensée.