J’ai l’âme détournée vers l’horizon lointain d’un vague paysage images de mes traces d'où j'ai fui ta colère ô soleil africain suis-je enfant à l'index aux sublimes espaces
Persistante passion de mon exil lassé ancré dans l'affliction j'ai le cœur volubile il délie son refrain d'un amour condamné au terroir du berceau et d'un rêve fébrile
Le simoum souffle en moi les esprits de ses feux c'est par lui que je vis la disgrâce funèbre de mes puissants efforts invisibles à vos yeux se dérobe du champ mon pays si célèbre
Traversée du désert je pèse le regret en lugubres versets à ma charge soumise tout fixant l'Algérie au pied du minaret je lui offre mes vers et ma brave franchise GH. Artal