Les préceptes divins sur le livre sacré S’attachent en songerie à l’artiste Dinet Bou saâdi de cœur les yeux ouverts au rêve Qui donnait à la toile en des rimes sans trêve
Dans l’extase languide je forme du plumet Quand le vers se fait chant où berce la beauté D’une intense lumière en accord sous mes vœux Le sable chaud se voue poésie pour les yeux
Impériale émotion au regard du désert La cité du bonheur où vit la foi sincère Le paradis jardin, l’image du prophète Il bruine la douceur des cœurs toujours en fête.
Sagesse je t’envie j’aspire au dévouement Aux ombres de mes nuits je perçois le courant La pensée se fait source et l’Oued aux reflets Saluant la dune coule à l’éternité.
Belle Bou-Saâda au litham constellé Ô doux enivrement, lustre de l’empyrée La brûlante effusion en versets répandus Afflue de mes espoirs, fouler ton étendue.