L’image me harcèle, endormeuses lueurs Des montagnes de sable à la caresse humaine C’est l’éden sous vos pas et le miel en vos cœurs Une fleur au soleil qu’arrose le domaine.
Céleste paysage de vie et de splendeur La palmeraie décore en rameaux l’étendue Leurs fruits bruns sous faisceaux, l’ineffable bonheur Court état d'une marge ou l’attente absolue.
C’est l’ombre du passé qui fonde la raison Se découvrant vernir ma foi sentimentale Et la chaîne encensée des âmes du bastion Fait de moi l'asservi d’une perle lustrale
Ô fée Bou Saada, j’ai le feu palpitant Mon retour convenu découvrir ta merveille Les murs dont le parfum me grise d’un avant Sourate en solitude que l’oued ensoleille.