Qu’on me lie par amour aux rimes d’un poète Croisé dans les recueils attenants à mes nuits Sur leurs bases de bois qui s’offraient à ma quête Ne suis plus qu’un écho aux vergers de ces fruits
Et de ma main crispée serrant ce bout de plume Je traîne vers l’obscur un tourment viscéral Pour n’être plus qu’un songe éthéré de la brume Mon orgueil m’abandonne immolant son égal
Le sort en est jeté suis l’élu du destin Je le suis à la trace au gré du tout puissant Au sillage épineux s'abrège le chemin La chute d'espérance et le vague absorbant
Et du chêne affaibli il sera débité En un asile étroit, un écrin à poussière L’esprit sous l’éboulis je veille dépité La raison de gémir et mon heure dernière
Artal (Istres - janvier 2013) Membre de la Société des Poètes Français