A la source de mes pensées ruisselle un rêve délicat L'onde réfléchit, je clos l’œil au courant de ses bras
Grisâtre lassitude où la muse s'éteint Sous le vague voilage a perdu la mesure Une triste musique à l'écoute elle geint Son art se doit vivant, pour cela je l'assure
A l'attraction voué emporté par ce jour Sans riche cargaison autre que l’appétence Débouler le ruban en pesée d'affluence Suivant le long décor on s'astreint au séjour
Haut cru de Lombardie j’idolâtre sa nappe En sommité du lac, la méninge cogite à l'heure fascinante où mon ombre s'agite Qu'éparse en mes pensées cette fois ne m'échappe
De Como il s'agit en Côme francisé Sa ceinture au regard où fument les villages Sur les bords à marées je voyage enivré De l'onde balancée vers le toit des Alpages
Par la travée qui mène à la hauteur du lieu L'après funiculaire où l'on fixe réplique Critère de l'exploit au fond académique Brunate offre à la vue d'éterniser son dieu
L'étendue resplendit de diverses magies Du miroir de l'espace aux reflets les plus forts Que cornent familiers les steamers aux corps-morts Je m'en vais simplement... adieu les eaux bleuies
L'épreuve révélée d'une flâne en transit C'est au ciel à présent d'enluminer ma pose.